Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

dcc

Comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi

Publié le par Jean-Claude Drion

Voici comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi et ainsi pouvoir utiliser les logiciels permettant de piloter la centrale soit à partir de son smartphone ou alors de son ordinateur (fixe ou portable).

NB : ce tutoriel est inspiré de celui du RMB à Gennevilliers réalisé en 2016 pour les anciennes versions de Windows, il s’agit donc d’une réactualisation pour les versions W10 et W11.

1 – Matériel

Le matériel nécessaire apparait sur le schéma de connexion ci-dessous. Il vous faut

-Une centrale ECoS de chez ESU.

-Un routeur Wi-Fi ou une Box Internet

-Un ordinateur Portable ou un Smartphone

-Un ou deux câbles Ethernet (Le second câble est utilisé uniquement dans le cas où vous connectez votre ordinateur en Ethernet et non pas en Wi-Fi).

Si votre centrale est trop éloignée de la Box ou Routeur vous pouvez utiliser des prises CPL (cela fonctionne bien aussi). Donc une pise CPL reliée à la Box et l’autre avec votre centrale.

NB : si vous utilisez un PC fixe (non relié également en WI-FI) il vous faudra installer un switch ethernet comme par exemple CELUI-CI

Comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi

Il faut relier la centrale ECoS au routeur ou à la Box internet avec le câble Ethernet aussi appelé câble réseau ou câble avec prise RJ45. Si vous connectez l’ordinateur portable en filaire il faudra utiliser un second câble réseau (1). Pour le smartphone il n’y a que la connexion WIFI de possible.

Les prises Ethernet se trouvant sur la console et le routeur ont cette forme.

Nota : Sur le routeur ou la Box Internet il y a plusieurs connecteurs Ethernet.

  1. Si la Box se trouve éloignée et que vous utilisez des prises CPL vous pouvez raccorder l’ordinateur et la centrale avec un switch RJ45

Lors de la connexion sur un routeur il faut donc faire attention de connecter la prise sur un des connecteurs appelés LAN et normalement numérotés 1,2, 3 etc. Surtout  il ne faut pas relier le câble sur le port appelé WAN pouvant être présent sur un routeur.

Pour ce qui est des BOX Internet, celles-ci permettant aussi de diffuser de la vidéo via le boitier associé à la Box, il faut veiller là aussi à connecter la prise sur un des connecteurs appelés LAN et normalement numérotés 1,2, 3 etc…

Nota : LAN signifie Local Area Network en Anglais ou Réseau Local en Français.

2 – Un peu de théorie

Pour communiquer entre eux au sein d’un même réseau, les différents équipements informatiques utilisent des adresses IP.

L’adresse IP de chaque équipement informatique est unique au sein du réseau local. Une adresse IP est composée de 4 nombres. Ces 4 nombres sont séparés par des points. Les valeurs que peuvent prendre ces nombres vont de 0 à 255.

Exemple d’une adresse IP : 192.168.1.1

Un équipement informatique essayant de joindre un autre équipement sur le même réseau local utilise l’adresse IP du destinataire ainsi qu’une autre adresse IP que l’on nomme masque.

Le masque a souvent ces valeurs : 255.255.255.0

L’équipement informatique source se sert de ce masque et de l’adresse IP de l’équipement à joindre pour déterminer si ce dernier se trouve sur le réseau local ou pas.

Ce qui est donc important dans notre cas c’est de voir que les trois premiers nombre des adresses IP de l’ECoS, du Routeur ainsi que de l’ordinateur portable ou du smartphone correspondent et de vérifier que le masque est correct. De plus le quatrième nombre doit être unique au sein du réseau.

Ce qui veut dire que vous ne pouvez pas avoir deux équipements connectés sur le réseau avec la même adresse IP.

Exemple 1

Centrale ECOS avec l’adresse 192.168.1.2

Routeur avec l’adresse 192.168.1.1

Portable ou smartphone avec l’adresse 192.168.1.15

Masque avec adresse 255.255.255.0

Les trois premiers nombres sont les mêmes pour chaque équipement donc ils peuvent communiquer entre eux

Exemple 2

Centrale ECOS avec l’adresse 192.168.1.2

Routeur avec l’adresse 192.168.5.1

Portable ou smartphone avec l’adresse 192.168.5.15

Masque avec adresse 255.255.255.0

Les trois premiers nombre ne sont pas les mêmes pour chaque équipement donc ils ne peuvent pas communiquer entre eux. Le routeur et l’ordinateur ont les trois premiers nombres identiques, ils peuvent donc communiquer entre eux mais pas avec la centrale ECoS.

Exemple 3

Centrale ECOS avec l’adresse 192.168.5.1

Routeur avec l’adresse 192.168.5.1

Portable ou smartphone avec l’adresse 192.168.5.15

Masque avec adresse 255.255.255.0

Il y a une erreur. En effet la centrale et le routeur ont la même adresse donc ils ne pourront pas communiquer car cela provoque des conflits.

Nota :

Dans l’exemple 2, en changeant le masque on peut très bien faire en sorte que ces équipements communiquent entre eux.

Pour configurer ces adresses il y a deux manières possibles, soit on utilise ce qu’on appelle un service DHCP dont le rôle est de fournir automatiquement des adresses IP aux équipements connectés sur le réseau local, soit on fixe manuellement les adresses IP sur chaque équipement.

Les routeurs et les Box Internet sont équipés d’un serveur DHCP qui est déjà configuré pour fournir des adresses IP. La configuration manuelle étant spécifique à chaque équipement informatique nous ne pourrons rentrer dans les détails de configuration.

3 – Configuration de la centrale ECoS

Depuis l’écran de la centrale cliquer sur l’icône représentant la centrale avec une clé plate (voir écran ci-dessous).

Comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi

Ensuite sur l’écran ci-dessous. Cliquez sur l’icône IP comme indiqué ci-dessous :

Comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi

Pour une configuration automatique cochez la case Serveur DHCP comme indiqué sur l’écran suivant et cliquer sur le bouton valider. Vous allez revenir sur l’écran à partir duquel vous avez appelé ces écrans de configuration.

Revenez sur l’écran ci-dessous. Si votre centrale est correctement connectée au routeur et que ce dernier fait office de serveur DHCP, vous devriez voir apparaitre sur l’écran les différentes adresses.

Dans le cas où il y ait un problème soit de connexion au routeur soit de serveur DHCP non trouvé sur le routeur, vous verrez apparaitre 0.0.0.0 pour Adresse IP, Gateway et Netmask.

Vérifiez donc vos connexions en vous référant au schéma donné au paragraphe 1.

 Si les connexions sont bonnes, c’est que le routeur ne fait pas serveur DHCP et il faut à ce moment-là se connecter sur le routeur afin de vérifier sa configuration.

Pour cela référez-vous à la documentation accompagnant votre routeur.

La première ligne contient l’adresse IP de la console. C’est avec cette adresse que l’on va communiquer à partir de l’ordinateur portable ou du Smartphone.

La seconde ligne contient l’adresse de la passerelle. Ceci n’est pas utile dans notre cas. Vous pouvez suivant votre configuration avoir 0.0.0.0. Cela ne gêne pas le fonctionnement.

La troisième ligne contient le masque et c’est 255.255.255.0

Comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi

Par contre pour une configuration manuelle il faut désactiver la case Serveur DHCP.

Cela vous donne accès aux différentes adresses comme sur l’écran ci-dessous.

Il vous faut connaitre l’adresse du routeur auquel est connectée la centrale.

Pour rappel les trois premiers nombres de l’adresse du routeur et de la centrale doivent correspondre.

Exemple : l’adresse IP de votre routeur est 192.168.1.1 alors l’adresse de la console commence par 192.168.1. Le dernier nombre doit être différent de celui du routeur. Dans l’écran ci-dessous nous lui avons fixé la valeur 222.

Comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi

4-Configuration de l’ordinateur

Nous allons voir la configuration pour les portables équipés de Windows.

Les copies d’écrans ci-dessous proviennent de Windows 10 et 11

(pour les versions antérieures voir le document du RMB).

Aller dans le panneau de configuration  avec le bouton (souvent situé sur la barre des taches en bas) comme ceci :

Comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi

Ou bien vous cliquez sur l’icône Windows à gauche et dans le menu déroulant choisir :

« Système Windows » à « Panneau de configuration »

Et dans l’écran suivant à « Centre Réseau et partage ».

POUR AGRANDIR LES IMAGES : CLIQUER DESSUS

Comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi

Ensuite dans l’écran suivant à sélectionner « Modifier les paramètres de la carte » (se trouvant 2ème menu à gauche de l’écran).

Comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi

Cliquer à l’aide du bouton droit de la souris sur la carte Ethernet si vous êtes connecté avec le câble ou sur la carte Wifi si vous êtes connecté en WIFI.

Comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi

Ensuite à sélectionner « Protocole Internet Version 4 (TCP/IPv4) » puis cliquer sur le bouton « Propriétés »

Comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi

La configuration de votre ordinateur doit être(en principe) la même que sur l’écran ci-dessous.

Dans le cas d’une configuration manuelle, il faudra choisir « Utiliser l’adresse IP suivante » et saisir l’adresse IP  et le  Masque de sous réseau. L’adresse IP à saisir dépend de l’adresse de votre routeur.

Comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi

Garder en mémoire que les trois premiers nombres doivent être identiques à ceux de l’adresse du routeur.

Saisir 255.255.255.0 pour le masque de sous réseau.

Les adresses de « Passerelle par défaut », « Serveur DNS préféré » et « Serveur DNS auxiliaire » ne sont pas utiles.

Comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi

Ensuite il faut vérifier qu’elle adresse IP possède notre ordinateur ?

Pour cela revenons à l’écran de départ

Comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi

1-Sélectionner « Modifier les paramètres de la carte » se trouvant en haut à droite de l’écran

2-Effectuer un double clic à l’aide du bouton gauche de la souris sur l’icône Ethernet

Comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi

3-Cliquer à l’aide du bouton gauche de la souris sur le bouton Détails

Cet écran affiche un résumé des paramètres de la carte réseau.

Vous retrouvez la ligne Adresse IPv4 correspondant à l’adresse IP attribuée par le serveur DHCP ou à la valeur que vous avez saisie dans le cas d’une configuration manuelle.

Pour une configuration automatique vous devez voir apparaitre une adresse à côté de la ligne Serveur DHCP IPv4 qui est comme son nom l’indique l’adresse du serveur DHCP.

Comment connecter une centrale ECoS en Wi-Fi

Si votre adresse IPv4 commence par 169.254, c’est que le serveur DHCP n’a pas été trouvé sur le réseau. Il n’y a alors pas d’adresse IP sur la ligne Serveur DHCP IPv4.

5- Configuration de Smartphone

Pour le smartphone, il n’y a pas grand-chose à faire si ce n’est de vérifier que le WIFI est activé sur le smartphone et de vous connecter sur le routeur Wi-Fi. Il est évident que l’utilisation d’un câble est impossible avec un smartphone.

6- Cas spécifique

C’est le cas où on relie directement la centrale avec l’ordinateur portable à l’aide du câble réseau. Pour faire une mise à jour du Firmware de la centrale par exemple. N’ayant aucun serveur DHCP, il faut configurer la centrale et l’ordinateur portable de façon manuelle en vous référant aux écrans dont nous venons de parler.

Vous pouvez utiliser les valeurs ci-dessous :

Pour la centrale :

Adresse IP : 192.168.1.2

Masque de réseau : 255.255.255.0

Pour l’ordinateur portable :

Adresse IP : 192.168.1.20

Masque de réseau : 255.255.255.0

NB : si vous utilisez une Mobile contrôle II : suivez la procédure de la notice de ce dernier qui est différente de ce qui a été décrit ici vous pouvez d'ailleurs télécharger ci-dessous la notice en Français de ce dernier et un document Pdf qui reprend les explications ci-dessus.

Partager cet article
Repost0

Mise à jour des centrales ECoS

Publié le par Jean-Claude Drion

Voir sur la rubrique "NUMERIQUE" ci-dessous 

Sur le sujet Utilisation de la centrale ECoS voir tout à la fin du sujet : les infos concernant la mise à jour du 13 septembre 2023 

Publié dans DCC

Partager cet article
Repost0

Listes des sujets NUMERIQUES (DIGITAL) sur le blog

Publié le par Jean-Claude Drion

Partager cet article
Repost0

Le NUMERIQUE pour les trains miniatures (Digital Command Control)

Publié le par Jean-Claude Drion

LE DCC est l'abréviation de DIGITAL COMMAND CONTROL , en français : « système de commande numérique » qui est un standard utilisé dans le modélisme ferroviaire pour commander individuellement des locomotives ou des accessoires de voie en modulant la tension d'alimentation de la voie.

Ce système défini par une norme du NMRA (National Model Railroad Association) que les fabricants peuvent utiliser pour rendre leurs produits compatibles avec d’autres produits sur le marché et qui a été ensuite adoptée par le MOROP (Union Européenne des Modélistes Ferroviaires et des Amis des Chemins de Fer).

Le signal DCC est une forme d'onde continue alternée, qui contient les informations numériques. Ce signal codé commande un décodeur spécifique placé dans une locomotive, envoyé sur la voie il donne des ordres aux équipements tout en fournissant la puissance, actionne les fonctions tels que (feux, effets sonores des engins moteurs) et aussi les éclairages des voitures, fourgons etc...ainsi que les accessoires du réseau (aiguillages, signalisation, itinéraires) qui possèdent chacun une adresse unique.

On peut accoupler des locomotives (Unités Multiples)..

Ce qui finalement comparé a des systèmes ANALOGIQUES très élaborés avec Block Systèmes est plus simple à mettre en œuvre au niveau des câblages, malgré les composants électroniques qu'il faut installer en DCC.

Le système DCC a été développé au départ par Lenz Elektronik GmbH (Allemagne) pour les fournisseurs de modèles ferroviaires Märklin et Arnold. Les premiers décodeurs sont apparus au début de 1989 pour Arnold (échelle N) et à la fin du premier semestre 1990 pour Märklin (échelles Z, H0 et L).

En 1992 la NMRA a commencé à évaluer ce système comme candidat possible pour un futur standard de commande. Le système a été retenu et baptisé DCC. La NMRA a souscrit une licence auprès de Lenz et les normes officielles série '9' sont sorties fin 1993.

Le MOROP a ensuite adopté le système sous la norme NEM 670.

Le principe :

Une centrale de commande modulant la tension de la voie est intercalée entre le transformateur d'alimentation de puissance et les câbles d'alimentation de la voie.

Les équipements mobiles (locomotives) ou fixes (feux, aiguillages, éclairages) sont dotés de décodeurs leur permettant d'interpréter les signaux de commande. Ces décodeurs comportent un certain nombre de paramètres, appelés 'CV' ou 'variables de configuration'. Seules certaines variables de configuration sont obligatoires, mais pas toutes : certaines sont conseillées, d'autres optionnelles, voire à la disposition de chaque fabricant qui les affecte suivant ses besoins. Il en est de même pour leur contenu, qui varie en fonction du constructeur.

Les centrales de commande permettent soit une commande manuelle à l'aide d'une interface, soit une commande automatisée. On peut ainsi définir des parcours et des scénarios de circulation en jouant sur la position des aiguillages et le contrôle des locomotives. Ces centrales peuvent être contrôlées par ordinateur avec des logiciels.

Les décodeurs de locomotives (équipés d’un Optocoupleurs intégré) incorporent un variateur pour la commande des moteurs électriques. Ils commandent aussi les feux, l'éclairage, les sons, le générateur de fumée et aussi les systèmes de décrochage (attelages)..

Le paramétrage des décodeurs se fait généralement à l'aide de la centrale (en mode dit 'de programmation') sur une voie séparée du réseau (pour le matériel roulant), certains le font sur un banc d'essais. Ou bien également (si la centrale n’est pas suffisamment élaborée) par un boitier électronique (sprog ou autres)  raccordé à un ordinateur.

Les décodeurs d'accessoires permettent la commande des aiguillages, signaux, PN, etc…

Complément de puissance d’alimentation du réseau (avec un « Booster ») :

Les 'boosters' sont des amplificateurs d'intensité, assurant une puissance plus importante pour un réseau comportant de nombreuses locomotives ou accessoires fonctionnant simultanément, la forme des impulsions étant conservée afin de conserver les codes transmis. Il peut y avoir plusieurs 'boosters…Il faudra procéder à une isolation entre les réseaux et il est possible d’ajouter un boitier électronique qui assurera la gestion du passage.

Panneaux de commande (centrale ou souris)

L'interface de commande parfois appelée 'régulateur' peut prendre plusieurs formes:

Un panneau de commande directement sur la centrale ou avec écran.

Un ordinateur avec un programme spécial (relié par fil ou wifi à la centrale)

Un boitier relié par un fil à la centrale, parfois appelé 'souris'

Un boitier sans fil relié par radio à la centrale

Un téléphone sans fil (liaison analogique) commandant la centrale

Un 'Smartphone' relié par wifi à la centrale ou une tablette.

La majorité des centrales acceptent d'avoir plusieurs commandes opérant simultanément. Ceci permet par exemple à plusieurs opérateurs de piloter plusieurs locomotives. Les panneaux sur les centrales ou les ordinateurs, de plus grande taille, permettent l'affichage d’images du réseau, accessoires, locomotives, facilitant une vue plus globale.

Les principes de codage :

La tension de la voie est un signal continu bipolaire. Ceci donne une forme de courant alternatif, mais le signal n'est pas sinusoïdal. Les inversions de tensions sont instantanées ce qui donne un signal pulsé. La durée de l'impulsion dans chaque sens fournit le codage du signal. Pour définir un bit de '1', la durée est courte (58µs pour un demi-cycle) alors qu'un bit '0' est représenté par une période longue (au moins 100µs pour un demi-cycle).

en résumé

Un rail (par convention le noir) appelé le J (1) reste toujours à zéro volt (autrement dit "la masse") tandis que la centrale, sans rien vous dire, fait varier la tension sur l'autre rail (par convention le rouge) appelé le K (1) en envoyant des tensions symétriques rectangulaires.

(1) cette appellation de chez Lenz utilisée par aussi d'autres fabricants est A et B chez ESU 

Chaque locomotive est équipée avec un décodeur embarqué qui récupère le signal de la voie et après redressement, fournit la puissance au moteur suivant la consigne, qui peut aussi être utilisée pour les feux, générateur de fumée et le son. Un décodeur fixe peut utilisé pour la commande des aiguillages, découpleurs et autres accessoires de voie…

Ces informations "1" ou "0" s'appellent des bits (de l'anglais "Binary Digit")

Evidemment, un seul bit ("1" ou "0")  n'est pas suffisant pour obtenir tous les ordres que nous souhaitons.

Par définition, un ordre binaire ne contient que deux états possibles donc deux informations différentes.

C'est pourquoi, afin d'augmenter le nombre d'informations possibles on regroupe ces "bits" dans des séries de 8 bits consécutifs, ce qui constitue un octet (vient du grec "octo" qui signifie "8").

L'association de ces 8 bits permet d'obtenir 256 informations différentes .

La centrale envoie donc une série d'octets consécutifs de façon à multiplier les ordres possibles. C'est ce qu'on appelle "la trame".

Toutes les trames obéissent à la même structure pour que la centrale et le décodeur puissent se comprendre.

Les informations arrivent donc dans un ordre précis sous forme d'octets (3 au minimum, et 6 au maximum)

Les avantages sont :

Une commande centralisée et chaque équipement est doté de son propre décodeur, le câblage est nettement simplifié par rapport aux systèmes de commandes à relais.

Pour une circulation automatisée, les séquences sont définies par programmation sans aucune modification de câblage, ce qui ouvre de grandes possibilités de modifications et de réorganisation.

Pour les matériels sonorisés (surtout les vapeurs et diésels) c’est un vrai régal pour les oreilles à condition d’activer les sons séparément.

Inconvénients :

Toutes les locomotives doivent être 'numérisées' en les équipant d'un décodeur. Si sur les machines modernes, le branchement d'un décodeur est prévu dès la construction, les anciens matériels doivent être modifiés et recâblés.

Le coût des équipements peut être  important (selon le parc de machines) si l'on ajoute le prix de la centrale à celui des décodeurs de locomotives et des décodeurs d'accessoires.

Si le câblage est simple, il est remplacé par une étape de programmation des décodeurs.

La rétrosignalisation :

Le développement de 'bus' de rétrosignalisation (s88, Loconet, RS) permettent de signaler à une centrale les sections de voie occupées

Ces informations sont utiles si des parties de votre réseau ne sont pas visibles (une gare cachée, par exemple) ou si vous souhaitez voir l'état d'occupation des voies sur un T.C.O d'ordinateur. Pour un fonctionnement entièrement ou partiellement automatisé, la technique de la rétrosignalisation est indispensable : le programme de l'ordinateur a besoin d'informations pour décider si un train peut pénétrer dans un tronçon bien précis ou si un itinéraire peut être libéré.

La méthode qui est la plus utilisée, est par la détection de consommation de courant.

Ce système mesure la consommation de  courant dans un tronçon de voies (canton). Chaque consommateur d'électricité (locomotive, voiture éclairée wagon avec feux de fin etc...) situé sur la voie implique donc l'état "occupé" de la voie, sinon à contrario la voie est libre.

Les décodeurs équipés de RailCom® ou RailComPlus® peuvent communiquer au module détecteur le numéro de la locomotive, (adresse) qui est ensuite transmise à la centrale.

Le Bus s88 : développé par Marklin  les modules électroniques sont connectés en chaine, les uns après les autres. Il n’y a pas d’adressage des modules possibles, les informations remontées à la centrale sont : les numéros des cantons, dépendant de la position des modules et du nombres de cantons surveillées (8 ou 16 ). voir schéma (1)

Le Loconet : développé par  Digitrax aux US est une norme très différente du S88 le principe, c’est qu'on décide de l’adresse de chaque module en le programmant une fois pour toute, si on modifie ou ajoute des modules), l’adresse restera la même (par contre toutes les centrales ne sont pas compatibles !!).

Le Bus RSLe système RS de LENZ utilise les modules LR101 pour transmettre les signaux des détecteurs d'occupation vers la centrale. Ce système ne fonctionne qu'avec les matériels LENZ et ROCO !!

En pratique : Il suffit de relier toutes les bornes R des modules de rétrosignalisation à la borne R de la centrale, et de même pour le S. Il n'y a pas de chainage des modules comme en S88. Tous les modules sont reliés en parallèle sur ce bus. Comme c'est un bus différentiel, c'est mieux de le réaliser en fils torsadés, pour minimiser les interférences. Il faut absolument que les modules de rétrosignalisation n'aient pas d'adresse inférieure à 65. 

Le Railcom :

En 2006 Lenz, en coordination avec Kühn, Zimo et Tams, on a commencé à développer une extension au protocole DCC permettant d'avoir un retour d'information depuis les décodeurs vers la centrale de commande. Ce signal de retour permet notamment de signaler quel train roule actuellement sur telle section (canton), mais permet aussi de donner la vitesse réelle d'une locomotive. Le nom de ce système de retour d'informations est Railcom et il a été standardisé en 2007 par la norme NMRA RP 9.3.1.

pour en savoir plus je vous recommande d'aller sur le site de Stéphane Ravaut Professeur au Lycée DURZY à Villemandeur (45)

vous pouvez visiter le site du NMRA (en anglais).

Wikipédia qui m'a permit d'y trouver les information générales

Le même (en anglais)

Pour la configuration des CV (aussi en anglais)

le site de Benoit Bouchez

Doc PDF de Sébastien Bernard téléchargeable ICI pour les variables de configuration.

Bonne lecture.

Schémas de principe :

Le NUMERIQUE pour les trains miniatures (Digital Command Control)
Le NUMERIQUE pour les trains miniatures (Digital Command Control)

Exemple d'alimentation avec une centrale ECoS de chez ESU (câble Bus S88 & Modules de chez CDF)

NB : les cables s88 sur l'exemple sont en RJ 12 entre chaque module CDF mais pourraient être remplacés par des câbles RJ 45 (avec un adaptateur) sur des modules électroniques LDT (par exemple)...

Le NUMERIQUE pour les trains miniatures (Digital Command Control)

Si on utilise un logiciel il faudra indiquer une adresse spécifique au canton correspondant.

Pour cela j'ai utilisé une Interface haute vitesse pour bus S88, HSI-88-USB de chez LDT (voir description plus bas)

Schémas de principe :

Le NUMERIQUE pour les trains miniatures (Digital Command Control)
Le NUMERIQUE pour les trains miniatures (Digital Command Control)

Le HSI-88-USB est une Interface s88 Feedback (1)  bus à une interface USB d'un ordinateur.

L'interface comprend trois bus s88-. Cela offre l'avantage d'une manipulation de bus beaucoup plus rapide s88 et la possibilité de réaliser jusqu'à trois lignes de bus au système.

(1) Toutes les informations DCC sont transmises rapidement, sans aucun détour par la station de commande (centrale), directement à l'ordinateur.

Sur la photo suivante vous remarquerez 2 câbles torsadés (pour limiter les interférences) et un câble nappe (à gauche)

Le NUMERIQUE pour les trains miniatures (Digital Command Control)

Sur la photo suivante un adaptateur (RJ-45) est raccordé sur les 3 sorties de l'interface HSI sur lequel 3 cables RJ-45 blindés sont raccordés.

Le NUMERIQUE pour les trains miniatures (Digital Command Control)
Partager cet article
Repost0

Liste des sujets DCC sur le blog "Le P'tit train de Jicé"

Publié le par Jean-Claude Drion

Publié dans DCC

Partager cet article
Repost0